Quand on recherche un nouveau job, l’un des premiers réflexes est de regarder les offres disponibles. Et c’est plutôt une bonne idée. Les cabinets de recrutement ou des chasseurs de têtes diffusent beaucoup d’offres. Il est aussi courant de croiser ces spécialistes du recrutement dans le cadre de son parcours professionnel. En effet, ces spécialistes contactent directement des candidats d’une part. Et d’autre part, en tant que manager on peut être amené à faire appels à leurs services pour recruter quelqu’un dans son entreprise. C’est ce deuxième cas de figure qu’avait rencontré l’un de mes coachés qui m’a alors demandé s’il était pertinent de contacter directement des chasseurs de tête ou des recruteurs.
J’ai plusieurs fois eu l’occasion de faire appel à ces professionnels pour réaliser certains recrutements. Dans mon parcours professionnel, j’ai également été en position de recruter des candidats. Néanmoins, j’ai souhaité m’assurer que les réponses que je pourrai apporter à mon coaché seraient les plus ajustées. C’est pour cette raison que j’ai pris contact avec 5 de ces professionnels. Je voulais savoir comment ils réagissent lorsqu’ils sont contactés directement par des candidats. C’était aussi l’occasion de bénéficier de leurs conseils.
Chasseur de tête vs Cabinet de recrutement : 2 différences majeures
Avant de partager les éléments clés mis en avant par ces professionnels, je souhaite apporter quelques précisions sur le métier de chasseur de tête, est-ce la même chose qu’être recruteur en cabinet de recrutement ?
L’un des points communs entre ces deux métiers, c’est qu’il s’agit de prestataires de services aux entreprises. Celles-ci décident de leur déléguer certains de leurs recrutements. Leur objectif est de trouver le plus rapidement possible le ou les candidats qui répondent aux besoin de l’entreprise.
La terminologie « Chasseur de Tête » trouve son origine dans la traduction littérale de l’anglais « Head Hunter ». En réalité, le terme “chasse” correspond au travail de recrutement effectué par un consultant et le mot « tête » est associé à la personne recrutée, occupant une fonction de cadre, d’expert ou de dirigeant.
L’entreprise qui fait appel à un chasseur de tête a un profil précis et plutôt pointu à recruter. Elle fait appel à ce spécialiste parce qu’elle recherche un candidat quasi opérationnel. C’est pour cette raison que le chasseur de tête va chercher quelqu’un qui est en poste et pas nécessairement à l’écoute des opportunités d’emploi.
La première mission du chasseur de tête va être de construire la liste des sociétés cibles et les personnes à approcher dans ces entreprises.
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Quand on parle de recruteur, il s’agit des cabinets internes ou externes de recrutement pour les entreprises.
Il existe 2 différences majeures entre recruteur et chasseur de tête. La première différence porte sur le volume de recrutement réalisés versus la spécialisation.
Les recruteurs ont souvent pour mission de combler un nombre important de besoins en recrutement de manière simultanée.
Les Chasseurs de tête sont les spécialiste de la recherche de « candidats », pour traquer des profils très spécifiques ou pénuriques. Les chasseurs de têtes peuvent aussi se concentrer sur un nombre limité de postes à pourvoir.
La seconde différence majeure porte sur l’approche des candidats. Les cabinets de recrutement sont dans une approche « classique » dans leur recherche de candidats. Ils vont avoir tendance à poster des annonces sur les sites appropriés, pour recevoir des candidatures. Les chasseurs de tête vont privilégier l’approche « directe », et contacter directement le talent potentiel après avoir identifié son profil alors que celui-ci n’est pas candidat.
La seconde différence majeure porte sur l’approche des candidats. Les cabinets de recrutement sont dans une approche « classique » dans leur recherche de candidats. Ils vont avoir tendance à poster des annonces sur les sites appropriés, pour recevoir des candidatures. Les chasseurs de tête vont privilégier l’approche « directe », et contacter directement le talent potentiel après avoir identifié son profil alors que celui-ci n’est pas candidat.
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Revenons à notre question de départ. Comment ces professionnels réagissent lorsqu’ils sont contactés directement par des candidats ? Voici les 4 clés pour une prise de contact réussie avec un recruteur.
Les 4 clés en question
Être préparé.e, c’est la clé numéro 1. Il est nécessaire d’être au top sur la connaissance de ses compétences clés et de son parcours professionnel. Et plus que tout avoir un projet professionnel clair et cohérent. Les informations partagées doivent permettre de situer facilement le candidat dans un écosystème professionnel.
Ce ces professionnels détestent par-dessus tout, c’est d’être contacté en direct par des candidats qui ne savent pas ce qu’il veulent. Ce n’est pas étonnant, puisque rappelons-le, ce sont des recruteurs, pas des conseillers en orientation.
Clé n°2 : Je recommande de mâcher le travail des chasseurs de têtes, avec un peech de présentation tout prêt dont il pourraient se servir auprès de leur client. Il s’agit d’aider les professionnels du recrutement à faire le rapprochement entre son profil de candidat.e et les postes qu’ils ont à pourvoir. Leur faciliter la tâche pour mettre en avant le candidat auprès de leurs clients. Avoir un profil Linkedin bien renseigné, qui met bien valeur ses compétences et expériences est un must.
Clé n°3 : Bien distinguer si on s’adresse à un chasseur de têtes ou à un recruteur. Comme vu précédemment, leurs techniques ne sont pas tout à fait les mêmes, il faut en tenir compte lors de la prise. Se renseigner sur le secteur d’activité dans lequel le cabinet intervient. Les entreprises avec lesquelles il travaille. Idem pour le chasseur de tête bien entendu.
Clé n°4 : Penser à quelque chose à partager au recruteur. Des informations sur une industries, une société un élargissement du carnet d’adresse. Le recruteur ou chasseur peut rendre un service, quel service lui rendre en retour ?
En conclusion, contacter directement des recruteurs c’est une bonne idée mais il faut s’y préparer. Candidats comme recruteurs peuvent en tirer les bénéfices.
Merci à Virginie Graziani de Apostrof.fr – experte en gestion des talents, Sara Dupuis Founder of Mayari Executive, Laurent Jehle, Victor Quintiliani Partner at Advisory.place (recrutement dans le conseil) Partner at Klymber (IT & Digital headhunting) et Marlène Ribeiro Senior Executive Director & French Board Member at Michael Page, pour le temps accordé en interview.